Le premier ministre de l'Ontario, Doug Ford, assiste, en janvier, au moment où la travailleuse de soutien à la personne Anita Quidangen est devenue la première personne de la province à recevoir une deuxième dose du vaccin Pfizer-BioNTech contre COVID-19. Les représentants du gouvernement évaluent leurs options pour exiger des vaccinations pour certains travailleurs de la santé.

Bien que le document fasse fréquemment référence à la « vaccination obligatoire », la politique qu'il recommande en fin de compte n'exigerait en réalité qu'aucun travailleur soit vacciné contre le COVID-19. Au contraire, cela permettrait aux agents de santé non vaccinés d'avoir des contacts avec les patients, à condition qu'ils portent un équipement de protection complet (EPI) et subissent un dépistage fréquent du coronavirus.

« Rien ne suggère que quiconque soit obligé de se faire vacciner », indique le projet, qui n'a pas été approuvé par le cabinet du premier ministre Doug Ford. "La question est de savoir s'il peut y avoir des conséquences sur l'emploi pour ne pas le faire."

Le document est le dernier ajout au débat qui s'intensifie au Canada sur les situations dans lesquelles une vaccination COVID-19 devrait être requise.

© Evan Mitsui/CBC

Au lieu de cela, les travailleurs non vaccinés en contact avec les patients seraient tenus de porter un équipement de protection complet et de subir des dépistages fréquents.

Le document présente trois options concernant la vaccination obligatoire dans les lieux de travail à haut risque :

  • Ne prendre aucune nouvelle action
  • Exiger que tous les travailleurs qui interagissent avec des patients ou des personnes âgées en soins de santé et en soins de longue durée soient entièrement vaccinés contre la COVID-19, ou portent un EPI complet et subissent un dépistage régulier.

La troisième option est étiquetée comme la « recommandation préliminaire ». Elle « protège les clients les plus vulnérables tout en laissant le choix aux travailleurs », précise le document, qui ajoute que cela s'apparente à l'approche adoptée au Québec.

Un porte-parole du ministre du Travail, de la Formation et du Développement des compétences de l'Ontario, Monte McNaughton, a refusé de répondre à des questions spécifiques sur le document, notamment si le gouvernement étudie toujours activement ses propositions.

Accélération de l'admissibilité au vaccin COVID-19 en Ontario

Cliquez pour agrandir

    "p" :105

    L'Ontario assouplit certaines restrictions liées à la COVID-19 mercredi prochain

    L'Ontario entamera sa deuxième étape de réouverture deux jours plus tôt. Mercredi prochain, les salons de coiffure reviendront, ainsi que de nombreuses autres entreprises manquées. Mais comme le rapporte Matthew Bingley, les responsables médicaux de la province disent qu'il y a encore des raisons d'être prudent.

    Nouvelles mondiales

    "p" :105

    COVID-19 : Ford fait allusion à une éventuelle réouverture anticipée de l'étape 2, même d'ici quelques jours

    Le premier ministre de l'Ontario, Doug Ford, a déclaré mercredi aux journalistes que grâce à des taux de vaccination prometteurs et à l'amélioration des indicateurs de santé, la date de réouverture de l'étape 2 pourrait être une "question de jours" plus tôt que prévu. Actuellement, l'Ontario devrait passer à la prochaine étape le 2 juillet.

    Nouvelles mondiales

    "p" :105

    Début du procès de Linda O'Leary, accusée d'un accident de bateau mortel

    Linda O'Leary, épouse de l'homme d'affaires canadien et vedette de la télévision Kevin O'Leary, a été jugée lundi à Muskoka. Elle fait face à une accusation en vertu de la Loi sur la marine marchande du Canada. Deux personnes ont été tuées sur un bateau heurté par le bateau conduit par O'Leary. Comme le rapporte Sean O'Shea, O'Leary fait face à une accusation de conduite imprudente du bateau.

    Nouvelles mondiales

SUIVANT

"Il n'y a eu aucun changement dans la politique de vaccination de notre gouvernement", a déclaré Ryan Whealy, attaché de presse par intérim de McNaughton, dans un communiqué envoyé par courrier électronique.

Erreur de chargement

« Notre déploiement de vaccin fait d'énormes progrès et nous continuons d'encourager tout le monde à prendre rendez-vous pour recevoir ses première et deuxième doses dès que possible. »

Le personnel du ministère rédige fréquemment des documents contenant des options politiques et des recommandations qui ne reflètent pas nécessairement les préférences réelles du gouvernement, selon les hauts fonctionnaires provinciaux.

Le document indique que certains employeurs demandent au gouvernement de fournir des règles claires indiquant s'ils peuvent exiger une preuve de vaccination de leurs travailleurs et s'ils peuvent exiger que les employés soient entièrement vaccinés.

S'en tenir au statu quo et ne prendre aucune nouvelle mesure ne satisferait pas ces employeurs, selon le document.

Le paysage politique au Canada sur les vaccinations obligatoires contre la COVID-19 est actuellement fragmentaire, avec peu de normes globales fixées par les provinces. Cela laisse les institutions individuelles, les employeurs et les entreprises établir leurs propres règles.

Quelques universités et collèges ont annoncé des exigences de vaccination pour l'automne, soit pour les étudiants vivant en résidence, soit pour les étudiants et le personnel venant sur le campus. Certaines entreprises offrent des incitations à leurs employés pour qu'ils se fassent vacciner.

Les provinces adoptent également différentes approches pour les « passeports vaccins » qui donneraient aux vaccinés un meilleur accès aux activités intérieures que ceux qui n'ont pas reçu de vaccin COVID-19.

À partir de ce week-end, le Manitoba ouvre les cinémas, les casinos et un match de la LCF uniquement aux personnes entièrement vaccinées. Le gouvernement du Québec a déclaré qu'il pourrait restreindre l'accès des personnes non vaccinées à certaines installations si les cas de COVID-19 augmentaient à l'automne.

Cependant, les gouvernements de l'Ontario, de l'Alberta et du Nouveau-Brunswick ont ​​totalement exclu les passeports vaccinaux.

© Evan Mitsui/CBC

L'Ontario n'exige actuellement pas que le personnel des soins de longue durée soit vacciné contre la COVID-19.

Cependant, le document indique également que l'obstacle pourrait être supprimé avec une nouvelle législation, car les employeurs sont autorisés à accéder aux dossiers de santé du personnel si nécessaire pour se conformer à une autre loi.

La vaccination contre des maladies autres que la COVID-19 est déjà une condition d'emploi dans certains secteurs en Ontario.

Les travailleurs en garderie doivent être immunisés conformément aux exigences établies par les agents de santé publique locaux, tandis que les ambulanciers paramédicaux de l'Ontario doivent être vaccinés contre toute une gamme de maladies transmissibles. Des dérogations sont autorisées pour des raisons médicales ou religieuses.

Le document note que les nouvelles règles de l'Ontario pour le personnel des soins de longue durée n'exigent pas réellement la vaccination contre COVID-19. Une directive ministérielle, entrée en vigueur le 1er juillet, permet au personnel de ne pas se faire vacciner, tant qu'ils participent à un programme d'éducation sur les avantages de se faire vacciner.

© Logan Turner/CBC

Sean Bolton, un préposé aux services de soutien à la personne à Thunder Bay, en Ontario, a été la première personne du nord de l'Ontario à recevoir un vaccin contre la COVID-19.